Pour mesurer la réussite étudiante, Kuh et al. (2006) proposent 3 types d’indicateurs :
Dans le réseau collégial, il est généralement admis qu’il existe une différence conceptuelle importante entre la réussite scolaire et la réussite éducative (CSE, 1995 et CSE, 2000).
La réussite scolaire embrasse une réalité plus restreinte que la réussite éducative. La réussite scolaire permet à l’élève qui répond aux exigences d’un programme d’études d’acquérir, puis de développer des compétences, l’autorisant ainsi à poursuivre ses études supérieures ou à s’intégrer au marché du travail. On mesure la réussite scolaire par les résultats, les diplômes obtenus à la fin d’un cours ou d’un programme. On la mesure aussi par l’atteinte des compétences développées, par la persistance dans des cours ou un programme d’études, par la satisfaction au regard de la formation reçue. […] La réussite éducative, pour sa part, embrasse une vision large de la réussite, qui transgresse les frontières scolaires et englobe autant la réussite personnelle que professionnelle. On la mesure surtout par des indicateurs d’ordre qualitatif […]. (Lapostolle, 2006, p. 6-7)
Cette distinction entre les deux concepts recoupe la répartition des indicateurs dont parlent Kuh et al. (2006) et qui ont été présentés plus haut.
Pour les besoins de notre travail, la définition de réussite étudiante retenue comprendra les éléments suivants :